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Parc du Château de La Ferté-Vidame.
Le témoin d’un passé glorieux.
UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL EXCEPTIONEL
Les ruines monumentales les plus imposantes du 18ème siècle.
« Qu’est-il arrivé au château-neuf ? S’interrogeait Jean de la Varende… La ruine est effrayante, sans nom, formidable… Elle arrache un cri au visiteur non prévenu… C’est affreux et grandiose, ainsi au bout des balustrades sans fin, au bord des eaux admirables, ce cadavre de la fortune et de la puissance… »
150 m de façades sans compter les retours d’angles, plus d’une centaine de pièce, un salon ovale digne des plus grands palais, des tableaux de maîtres (Hubert Robert, Joseph Vernet, Greuse …) tel était le château de Jean-Joseph de Laborde. Aujourd’hui il ne reste plus que des ruines monumentales qui aurait sans aucun doute inspiré les plus grands auteurs romantiques, nulle part dans le Perche vous ne trouverez un tel site qui pourrait aujourd’hui symboliser à la fois la grandeur et la décadence d’une époque où l’histoire de France va vivre l’un de ses plus grands tournant : La Révolution Française. Symbole d’une époque révolu, le château de La Ferté-Vidame reste aujourd’hui le témoin silencieux des avatars de l’histoire. L’ombre de ses illustres propriétaires, depuis les vidames de Chartres jusqu’au petit fils du duc de Bourbon Penthièvre, Louis-Philippe 1er Roi des Français, planent au-dessus des derniers jardins à la française que notre pays ait connu. En accédant à ce site historique, le visiteur, improbable invité du Marquis de Laborde, ne pourra être qu’émerveillé par les perspectives grandioses qui s’offrent à lui.
UN PATRIMOINE NATUREL UNIQUE
Coccinelles, papillons et libellules
Le Perche est une province ou le patrimoine naturel est l’un de ses atouts majeurs. En vous promenant dans le parc du château de La Ferté-Vidame, vous endosserez le costume du parfait petit entomologiste. Le site dont les heures de gloire s’accordent avec l’histoire de France, compte également parmi les plus grands espaces naturels du Perche et de l’Eure-et-Loir. Ainsi, un circuit de découverte des insectes a été créé. Ce sentier pédagogique offre la possibilité aux enfants comme aux adultes d’appréhender le monde fascinant des insectes. Un livret de jeux, gratuit est disponible au bureau de l’Office de Tourisme vous accompagnera durant une enquête à la fois fascinante et didactique. Au bord du plan d’eau de Gautray, vous serez surpris de découvrir que différentes espèces patrimoniales tel le criquet sanguinolent ou le lucane cerf-volant hantent les jardins de Jean-Joseph de Laborde. Ces bestioles à 6 pattes seraient elles les nouveaux châtelains du château de La Ferté-Vidame ?
LE CHÂTEAU A L’EPOQUE DE JEAN-JOSEPH DE LABORDE.
150m de façades sans compter les retours d’angles.
Les ruines majestueuses que vous pourrez découvrir en parcourant les allées ombragées du parc sont sans aucun doute les plus imposantes et les plus pittoresques du 18ème siècle en France.
Il ne reste plus que des murs percés d'immenses fenêtres du palais que fit construire Jean-Joseph de Laborde, richissime banquier et financier de l'époque de Louis XV et Louis XVI. Lorsqu'il acquière en 1764 la dernière demeure de Saint-Simon (le mémorialiste), il fait abattre le vieux château médiéval pour reconstruire sur les fondations de ce dernier un immense palais d'environ 150 m de façade sans compter les retours d'angles. Les jardins sont aménagés à la Française. Les perspectives Est et Ouest représentaient une distance d'environ 3 km.
Le parc clos de 13 km de murs couvre une superficie de 860 ha. Aujourd’hui il est le deuxième plus grand parc clos de la région Centre-Val-de-Loire derrière celui de Chambord. Peu avant la Révolution Française, en 1784, Jean-Joseph de Laborde doit se séparer de La Ferté-Vidame. En effet, à la demande du Roi Louis XVI, il doit vendre l'immense château et la totalité du domaine foncier au duc de Bourbon Penthièvre. Pourquoi un tel choix ? Le duc de Bourbon Penthièvre, petit fils de Louis XIV et de la marquise de Montespan avait, comme son père, la charge de Grand Veneur. Il organisait à ce titre les chasses de Louis XVI et invitait ce dernier régulièrement à Rambouillet. Louis XVI, tombe amoureux du domaine Rambolitain et l'achète à son cousin. Penthièvre se trouvant orphelin de l'une de ses demeures acquiert à la demande de Louis XVI le domaine percheron de La Ferté-Vidame.
Malheureusement le duc de Bourbon Penthièvre n'aura pas le temps de profiter de sa dernière acquisition puisque la Révolution Française éclate. L'ensemble des domaines appartenant à la famille royale est saisi et vendu comme bien national. La Ferté-Vidame, son château, son parc et l'ensemble des terres sont vendus à Cardot Villiers promoteur immobilier peu scrupuleux qui entreprend à partir de 1793 le pillage méthodique du domaine et de son immense palais.
LE DOMAINE A L’EPOQUE DE LA FAMILLE D’ORLEANS.
Un royal propriétaire
Il faut attendre l'époque de la restauration pour que le domaine revienne à nouveau aux descendants de Bourbon Penthièvre.
La fille de ce dernier la duchesse Louise Adélaïde d'Orléans (épouse divorcée de Philippe d'Orléans dit « Philippe Egalité ») revient en France après un long périple en Europe où elle réussira à fuir les affres de la révolution française. Désormais seule héritière de la fortune de son père, elle récupère une partie des domaines qui furent saisis dont celui de La Ferté-Vidame. Visiblement, elle entreprend peu de choses pour ce joyau architectural et continuera ce que Cardot Villiers avait entrepris, à savoir le démantèlement du château. Avec les matériaux récupérés à La Ferté elle construit les prémices de l'actuelle Chapelle Royale de Dreux, chantier qui sera terminé quelques années plus tard par son fils Louis-Philippe et qui, encore aujourd'hui, reste le mausolée de la famille d'Orléans.
A la mort de la Duchesse, Louis-Philippe Roi des Français, s'intéresse au domaine percheron de La Ferté-Vidame. Il espère pouvoir reconstruire le château mais, malheureusement, par manque d'argent va s'intéresser aux communs du château, seul témoin existant avec l'église Saint-Nicolas de l'époque où vécurent à La Ferté les Saint-Simon.
La façade sud de ce bâtiment est préservée dans son style d'époque (classée monument historique), on peut la découvrir en se promenant à l'intérieur du parc. Louis-Philippe va agrandir ce que nous appelons désormais le « Petit Château » en ajoutant deux ailes supplémentaires : une qui donne sur la place Saint-Simon (place qui fait face à l'église baroque Saint-Nicolas) et l'autre qui donne sur la rue du Temple.
L’une des plus belles chasses privées de France.
Des propriétaires passionnés de vènerie.
En 1872 un nouveau propriétaire acquiert le domaine, il s'agit du Baron Léon de Dorlodot. Passionné de chasse, il crée à La Ferté-Vidame un équipage de chasse à courre créancé dans la voie du sanglier « le Vautrait de Dorlodot » dont le chenil sera basé à la ferme de la Vénerie dans l'enceinte du parc.
Léon de Dorlodot restera 9 ans sur les terres fertoises avant de vendre le domaine à Charles Laurent. En 1880, ce dernier s'installe dans le petit château. Pris par ses nombreuses occupations professionnelles, c'est son épouse Marie qui a la charge de la gestion du domaine. Les Laurent accompliront des travaux à La Ferté-Vidame dont la construction du Pavillon Saint-Dominique (actuel Office de Tourisme). Leur fils Roger Conseiller Général et Maire de La Ferté-Vidame, passionné de chasse à courre est bouton du célèbre équipage Chambray, dont il devient légataire à la mort du Marquis en 1910 et crée à La Ferté-Vidame l'équipage Roger Laurent créancé dans la voie du cerf. Entre l'activité cynégétique de l'équipage Chambray puis ensuite l'équipage Roger Laurent ce sont plus de 2500 cerfs qui seront servis sur un territoire couvrant plus de 100 000 ha de forêt percheronnes et normandes. La Ferté-Vidame fut alors l'une des plus belles chasses qu'ait connues la France en cette fin du XIXè et début du XXè siècle.
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